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Journal de Bolivie

6 novembre 2008

BIENVENIDO

horloge parlante

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22 janvier 2007

Arrivé à Santa Cruz 22 janvier 2007

Les trois réacteurs Rolls Royce de ce vieux Lockheed de la LAB ont une nouvelle fois mené leur mission à bien. Le commandant de bord, qui doit être à peu près de la mème génération que son avion, et après plus de 10 heures de vols, nous annonce, au grand soulagement des quelques deux cents passagers, l’arrivée à l’aéroport international de Viru Viru. Les prières des passagers Bolivien ont apparemment étaient exaucées. Ce même avion nous ramènera quand même, le mois suivant, sur le vieux continent avant que son permis d’exploitation ne lui soit retiré pour causes techniques ( La LAB fermera ses portes peu de temps après).J’apprendrai d’ailleurs très rapidement que tous les moyens de transports en Bolivie sont à l’image de cet avion et qu’une  vierge accrochée aux rétroviseurs des véhicules est ici une chose indispensable si l’on veut espérer arriver à destination ! Après une nouvelle annonce dans les haut-parleurs grésillants, le commandant de bord nous demande d’attacher nos ceintures. Nous amorçons la descente, et pour la première fois, je découvre le continent sud américain et les plaines inondées du bassin amazonien de Santa Cruz, nous sommes ici en été, et aussi en pleine saison des pluies. Au loin peut-être les premiers contreforts des Andes, peut-être Valegrande ? Comment ne pas penser à toi ? « Alguna gente se muere Para volver a nacer »…

20 janvier 2007

NADA MAS


Découvrez Atahualpa Yupanqui!

NADA MAS
(Homenaje a Ernesto Guevara)
(Atahualpa Yupanqui)

Teniendo rancho y caballo
es mas liviano la pena.
De todo aquello que tuve
solo el recuerdo me queda.
Nada más.

No tengo cuentas con Dios.
Mis cuentas son con los hombres.
Yo rezo en el llano abierto
y me hago león en el monte.
Nada más.

Me gusta mirarlo al hombre
plantado sobre la tierra
Como una piedra en la cumbre
Como un faro en la ribera
Nada más.

Alguna gente se muere
Para volver a nacer.
Y el que tenga alguna duda
Que se lo pregunte al Che.
Nada más.

RIEN DE PLUS

(hommage a  Ernesto Guevara)

(Atahualpa Yupanqui)

Si on a un “rancho et un cheval

on supporte mieux la peine.

De tout ce que j’ai eu

seul le souvenir me reste.

Rien de plus

Je n’ai pas de comptes avec dieu,

Mais des comptes avec les hommes.

Je prie dans la vaste plaine

et deviens lion dans la montagne.

Rien de plus.

J’aime regarder l’homme

dressé sur la terre

comme une pierre au sommet,

comme un phare sur la rive.

Rien de plus.

Il est des gens qui meurent

pour naître à nouveau,

et si quelqu’un le met en doute,

qu’il interroge le Che.

Rien de plus.

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Journal de Bolivie
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